SURVIVRE
de Fabrice Balester
« La lumière crue des néons est aveuglante et je mets de longues secondes à m’y acclimater. Au bout de "la voix" , il y a un homme en guenilles. Il se trouve en face de moi, à une bonne vingtaine de mètres, enchaîné lui aussi. Ma vision se fait plus précise et je constate que nous sommes tous les deux dans une sorte de hangar. Une odeur de pourriture y règne en maître. Soudain, elle me rappelle l’haleine de bête puante du chauffeur de taxi. Et la pression brutale des mains sur mon corps… »
Bonus : Une nuit carnivore (nouvelle).